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PROGRAMME 2019
23 janvier 2019
LE ROSSIGNOL
ET L'EMPEREUR DE CHINE
Le Tréport
du 14 au 17 mars
CAMERATA DI CRACOVIA
Jeune Orchestre de Cracovie
14/03 : Ville d'Eu
15/03 : Dieppe
16/03 : St-Martin en Campagne
17/03 : Amiens
6 & 7 avril 2019
JOURNÉES DES MÉTIERS D'ART
Ville d'Eu et Blangy/Bresle
du 20 au 23 juin 2019
FÊTE DE LA MUSIQUE
20/06 : St Riquier
22/06 : Dieppe
23/06 : Ville d'Eu
du 5 au 15 juillet 2019
ATELIERS DE MUSIQUE ANCIENNE
20e anniversaire !
05/07 : Ault
09/07 : Mesnières en Bray
10/07 : Luneray
11/07 : Mers les Bains
12/07 : Le Tréport
14/07 : Ville d'Eu
15/07 : Le Crotoy
16/07 : Ville d'Eu (concert des stagiaires)

22 septembre 2019
JOURNÉE DU PATRIMOINE
Ville d'Eu, Le Tréport
7 octobre 2019
MUSIQUE & CINÉMA
Mers les Bains
17 novembre 2019
BEAUJOLJAZZ
Saint Quentin Lamotte

décembre 2019
CONCERTS DE NOËL
ST-Martin en Campagne, Le Tréport, Arguël, Incheville, Amiens...

 
 

  MUSIQUE & CINÉMA
 


CINÉ - CONCERT

GIRL
de Lukas Dhont

" Et la harpe dansa... "
avec Maud de Truchis et Marie Menuge


Lundi 7 octobre 2019
Cinéma Gérard Philipe
Mers-les-Bains

19h00 - Chorégraphie « et la harpe dansa…"
20h00 - Pause conviviale
20h30 - Projection du film

Concert et projection 15€
Etudiants 10€ / Gratuit pour -16 ans

Renseignements 06 30 49 44 29




GIRL
Lukas Dhont, 2018

Une jeune trans rêve de devenir danseuse étoile. Un premier film saisissant et maîtrisé. Sujet à la fois dans l’air du temps et mal connu, voire incompris : l’héroïne de Girl est transgenre. Si plusieurs films et séries ont abordé la question depuis quelques années, il y a autant de fictions possibles qu’il y de personnages trans. Lara est d’emblée singulière par son extrême jeunesse (15 ans), sa beauté angélique et son rêve de devenir danseuse étoile. Mais aussi par son impatience, sa détermination, la discipline qu’elle impose à son corps. Et par le soutien sans faille de sa famille monoparentale : son père se conduit en véritable ange gardien. Il fait tout pour que son enfant, née garçon, devienne effectivement, un jour, la jeune fille qu’elle se sait être.

Lukas Dhont, réalisateur flamand de 27 ans, s’inspire d’une jeune ballerine à laquelle il voulait consacrer un documentaire, mais qui a préféré se raconter sans se laisser filmer. Tous les détails de cette vie-là alimentent donc le portrait de Lara, entre la chambre, lieu du face-à-face avec le miroir, la cuisine, espace des discussions familiales, et l’école de danse bruxelloise. Il y a aussi le cabinet médical, où se décident les traitements hormonaux et où l’on discute d’une éventuelle intervention chirurgicale, mais plus tard, insiste le médecin, beaucoup plus tard...
Derrière la chronique harmonieuse (pas de conflit majeur), réaliste, tout un écheveau d’inquiétudes et de souffrances affleure subtilement, au détour d’un plan. Et le plus douloureux n’est peut-être pas la cruauté incidente des condisciples de Lara, désireuses de voir son sexe de garçon caché sous du ruban adhésif. Mais plutôt la prison d’un corps subi, violemment combattu, et dont la métamorphose semble toujours différée. La maîtrise étonnante du cinéaste débutant (Caméra d’or à Cannes) ne tolère aucune scène trop longue, aucun dialogue trop explicite. D’où beaucoup de questions laissées en suspens, qui font, aussi, la beauté du film. Qu’en est-il de la mère ? Quel rôle cette absence joue-t-elle dans la trajectoire de sa fille ? Et si Lara se blesse autant à l’entraînement, la formation à la danse n’est-elle pas un substitut de la transformation tant espérée ?

Girl défend une vision très physique de l’identité sexuelle — qui n’est pas celle de tous les trans. Pour Lara l’impérieuse, tout passe par l’école de la chair. Voilà pourquoi la performance exceptionnelle de Victor Polster, danseur qui a l’âge du rôle, est si décisive.
Tout le temps à l’image, aussi exposé que laconique, il offre son corps au film. Mais aussi un visage qui a tout d’une page blanche.
Lara tente de faire bonne figure, en famille comme à l’extérieur. Pourtant, par ses silences, elle demeure opaque, mystérieuse, un peu comme ces héroïnes de Luis Buñuel qui fascinent, d’abord, par leur réserve et se révèlent, finalement, capables de tout.

La critique de Louis Guichard (TELERAMA)



 


Et la harpe dansa...
C’est un programme original que nous proposent deux jeunes artistes, Marie Menuge (danse) et Maud de Truchis (harpe). Sur un programme musical où Maud croise toutes les grandes périodes de l’histoire de la musique, Marie a composé une chorégraphie très expressive qui met en valeur la grâce raffinée de la harpe et qui nous rappelle, si besoin était, que la musique et la danse naissent l’une et l’autre du mouvement, entendons l’émotion.

Maud de TRUCHIS, harpiste

Après avoir abouti ses études de harpe au Conservatoire de Fontenay-aux-Roses, Maud de Truchis se perfectionne auprès d’Émilie Gastaud, super-soliste de l’Orchestre National de France. Elle a participé à plusieurs concerts, notamment comme harpiste soliste au sein de formations musicales telles que l’Orchestre Symphonique des Hauts-deSeine ou l’Orchestre des Grands Amateurs de Radio France. Maud de Truchis mène actuellement des projets de concerts solistes ou en petits ensembles, afin de partager le répertoire riche et singulier de la harpe.

Marie MENUGE, danseuse

Après une carrière de gymnaste à l’INSEP au sein de l’Equipe de France où elle reçoit une formation en danse de haut niveau, Marie Menuge se tourne vers les arts du cirque puis la danse contemporaine. elle participe à plusieurs projets dont Emajinarium, un spectacle de danse produit au Théâtre de la Madeleine et prépare une tournée au Japon et en Afrique. Elle y tient le premier rôle au sein d’une compagnie d’une soixantaine de danseurs. Marie Menuge est aussi sollicitée pour tourner dans des clips video, notamment une production tournée en foret de Fontainebleau contre la déforestation et une autre dans les galeries du Musée du Louvre.


En partenariat avec le cinéma Gérard Philipe, Ciné-Lundi, Les Heures Musicales de la Vallée de la Bresle et la commission culturelle de MERS les BAINS.